Quels sont les symptômes de la toxoplasmose congénitale ?

Quels sont les symptômes de la toxoplasmose congénitale ?

Vous vous posez des questions sur la toxoplasmose congénitale ? Si vous êtes enceinte ou avez le projet d’une grossesse, lisez notre guide sur cette maladie infectieuse.

Qu’est-ce que la toxoplasmose congénitale ?

La toxoplasmose est une maladie infectieuse courante qui est causée par un parasite appelé Toxoplasma gondii. Cette maladie se contracte généralement par le contact avec des chats porteurs du parasite ou par la consommation d’aliments contaminés, tels que de la viande mal cuite, des fruits et légumes crus.

Dans la plupart des cas, la toxoplasmose est bénigne et ne présente aucun symptôme. En effet, environ 80 % des personnes infectées ne ressentent aucun signe de la maladie, y compris les femmes enceintes. Cependant, cette maladie peut causer des complications graves chez les personnes souffrant d’immunodépression, ainsi que chez les fœtus des femmes enceintes qui contractent la maladie pendant leur grossesse.

Il est important de noter que la toxoplasmose n’est pas contagieuse entre les êtres humains. Une fois contaminées, les personnes restent immunisées toute leur vie.

En France, le pourcentage de femmes enceintes immunisées contre la toxoplasmose diminue régulièrement, ce qui peut augmenter le risque de complications pour les fœtus en cas de contamination pendant la grossesse.

Les symptômes de la toxoplasmose pendant la grossesse

Dans la plupart des cas, la toxoplasmose ne provoque aucun symptôme. Cependant, lorsqu’ils se manifestent, les symptômes peuvent inclure :

  • une fièvre légère (moins de 38 °C)
  • une augmentation de volume des ganglions (surtout dans la région du cou et à la base du crâne)
  • une éruption cutanée (petites taches roses) sur l’ensemble du corps
  • une fatigue prolongée (plusieurs semaines ou mois)
  • des maux de tête
  • des douleurs articulaires et musculaires

Dans les cas les plus graves, une atteinte oculaire (choriorétinite) peut survenir, surtout chez les personnes infectées à l’étranger.

Après la guérison de la maladie, le parasite responsable de la toxoplasmose reste présent dans le corps pendant des années. Cependant, il ne provoque aucun symptôme car le système immunitaire de la personne infectée le maintient sous une forme inactive.

Comment savoir si on a la toxoplasmose en étant enceinte ?

Pour savoir si une femme enceinte a contracté la toxoplasmose, une prise de sang est nécessaire en début de grossesse pour faire la sérologie toxoplasmose.

Cette analyse permettra de détecter si la future maman est protégée contre le parasite ou non. Si elle n’est pas protégée, des mesures de prévention doivent être mises en place pour éviter la survenue de l’infection pendant la grossesse.

Pour cela, il est important de suivre les recommandations concernant l’alimentation, l’hygiène et les contacts avec les chats. En outre, une surveillance mensuelle de la sérologie toxoplasmose permettra de détecter une infection éventuelle.

Si une infection est détectée, un traitement adapté pourra être mis en place pour éviter les complications pour le fœtus. En somme, il est essentiel de faire des analyses de sang régulières pour savoir si la femme enceinte est infectée et pour prendre les mesures appropriées pour protéger la santé du bébé à naître.

Comment traiter la toxoplasmose chez la femme enceinte ?

Si une femme enceinte est diagnostiquée avec une toxoplasmose, elle sera rapidement envoyée vers un centre spécialisé pour une prise en charge appropriée.

Un traitement avec la spiramycine sera prescrit jusqu’à ce qu’un bilan soit effectué. Si l’infection est confirmée chez le fœtus, une association de deux antibiotiques, la pyriméthamine et la sulfadiazine, sera prescrite jusqu’à l’accouchement, mais peut entraîner une carence en acide folique.

Pour éviter cet effet secondaire, la prise de comprimés d’acide folique sera indiquée pendant le traitement. Si le diagnostic de toxoplasmose anténatale est négatif, le traitement par spiramycine sera poursuivi jusqu’à l’accouchement. En présence de malformations fœtales graves, une interruption médicale de grossesse peut être envisagée par les parents.

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