Découvrez les symptômes de la placenta praevia à travers la définition, la façon dont elle se manifeste et le traitement adéquat.
Qu’est-ce que le placenta praevia ?
Le placenta praevia est une complication de la grossesse caractérisée par l’implantation du placenta sur ou à proximité de l’orifice interne du col. Cette situation peut entraîner des saignements vaginaux indolores après 20 semaines de gestation, dont la source est maternelle.
Le diagnostic est établi grâce à une échographie. Le traitement peut consister en une modification de l’activité en cas d’hémorragie mineure avant 36 semaines de gestation, ou en un accouchement immédiat, généralement par césarienne, entre 36 et 37 semaines et 6 jours. En cas d’hémorragie sévère ou réfractaire, ou si l’état fœtal est préoccupant, une césarienne immédiate est recommandée.
Quels sont les symptômes du placenta praevia ?
Le placenta praevia se manifeste habituellement après 20 semaines de grossesse par des saignements vaginaux soudains et indolores. Les saignements peuvent être abondants et causer un choc hémorragique.
Certaines femmes peuvent également ressentir des contractions utérines en même temps que les saignements. La source des saignements dans le cas du placenta praevia est maternelle.
Le placenta praevia peut avoir des conséquences sur le développement du fœtus. Parmi les problèmes possibles, on peut citer :
- Une présentation anormale du fœtus.
- Un retard de croissance intra-utérin.
- Une rupture prématurée des membranes.
- La présence de vaisseaux sanguins qui peuvent empêcher le fœtus de sortir par l’ouverture du col de l’utérus (vasa praevia).
- Chez les femmes ayant déjà subi une césarienne, le placenta praevia augmente le risque de fixation excessive du placenta sur l’utérus (placenta accreta). Le placenta accreta fait partie des troubles du spectre du placenta accreta, qui peuvent varier en intensité selon le degré de fixation du placenta sur l’utérus.
Qu’est-ce qui peut provoquer le placenta praevia ?
Plusieurs facteurs de risque peuvent augmenter la probabilité de développer un placenta praevia, tels que :
- Les antécédents de grossesse multiple
- Les antécédents d’accouchement par césarienne
- Les anomalies structurelles de l’utérus, comme les fibromes
- Les antécédents de procédures impliquant l’utérus, comme les ablations multiples de fibromes utérins (myomectomies) ou les dilatations et curetages (D et C)
- Le tabagisme
- Le fait d’être enceinte de jumeaux, triplés ou plus (naissances multiples)
- L’âge avancé. Il est important de noter que la cause exacte du placenta praevia reste inconnue, mais ces facteurs peuvent augmenter le risque de développer cette condition.
Comment traiter le placenta praevia ?
Le placenta praevia est une condition où le placenta se place trop bas dans l’utérus, bloquant l’ouverture du col de l’utérus. Cela peut causer des saignements dangereux pour la mère et le bébé.
Pour traiter cette condition, les médecins peuvent recommander une hospitalisation et une activité modifiée, ce qui signifie que la femme doit rester assise ou couchée la plupart du temps jusqu’à ce que les saignements s’arrêtent.
Si les saignements ne s’arrêtent pas, l’accouchement par césarienne peut être nécessaire pour préserver la santé de la mère et du bébé. Les femmes peuvent également avoir besoin de transfusions sanguines en cas de saignements importants.
Les femmes Rhésus négatif reçoivent de l’immunoglobuline Rho(D) pour prévenir la maladie hémolytique du fœtus. Il est important de noter que certains experts peuvent recommander l’utilisation de corticoïdes pour favoriser la maturation des poumons du bébé si un accouchement prématuré est nécessaire.