Vous venez d’apprendre que vous êtes enceinte et vous ne savez pas par où commencer ? Suivez nos conseils pour ne rien oublier et préparer au mieux la venue de votre enfant.
Confirmation de la grossesse et examen prénatal
Une fois que vous avez obtenu un test de grossesse positif, prenez rendez-vous avec votre médecin généraliste, votre gynécologue ou une sage-femme. Ils vous prescriront une prise de sang et une analyse d’urine afin de réaliser un bilan médical initial. Il est également important de choisir le professionnel de santé qui vous suivra tout au long de votre grossesse, que ce soit un gynécologue, un gynécologue obstétricien ou une sage-femme.
La confirmation de la grossesse peut être réalisée grâce à un test sanguin effectué en laboratoire. Bien que les tests de grossesse urinaires soient fiables, le test sanguin reste le moyen le plus précis pour confirmer une grossesse.
Vous pouvez demander ce test directement auprès d’un laboratoire d’analyse médicale ou il peut vous être prescrit par votre médecin généraliste, votre gynécologue ou une sage-femme.
Lors de la prise de sang, le taux de l’hormone chorionique gonadotrope (hCG ou bêta-hCG), sécrétée au début de la grossesse, est mesuré. Ce dosage permet à la fois de confirmer et de dater le début de votre grossesse.
Une fois la grossesse confirmée, il est temps de planifier la première consultation prénatale, qui doit avoir lieu avant la fin du troisième mois de grossesse. Habituellement réalisée vers la douzième semaine.
La première visite prénatale revêt une grande importance, car elle marque le début de votre suivi de grossesse. Elle vise à évaluer votre état de santé global et à répondre à toutes vos interrogations concernant le déroulement de votre grossesse.
Au cours de cette consultation, le professionnel de santé vous prodiguera des conseils personnalisés, notamment en ce qui concerne votre alimentation et les précautions à prendre. Il est essentiel de profiter de ce moment pour établir une relation de confiance et vous assurer un suivi médical de qualité tout au long de votre grossesse.
Les premières démarches administratives à effectuer en début de grossesse
Lorsque vous débutez votre grossesse, certaines démarches administratives sont nécessaires. La déclaration de grossesse doit être effectuée dans les 14 premières semaines auprès de votre caisse primaire d’assurance maladie.
Pour cela, vous devez envoyer une attestation de grossesse délivrée par un professionnel de santé, sans oublier d’annoncer également votre grossesse à votre employeur. Pour cette annonce, vous devez remettre un certificat de grossesse rempli par votre médecin, par recommandé avec accusé de réception ou en main propre avec récépissé.
Après votre premier examen prénatal, des démarches administratives supplémentaires doivent être effectuées. Avant la fin du troisième mois de grossesse, vous devez informer votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) pour bénéficier d’une prise en charge adaptée. De plus, il est important de contacter votre Caisse d’Allocations Familiales (CAF) pour bénéficier de certains dispositifs d’accompagnement.
La déclaration de grossesse peut être effectuée en ligne par le professionnel de santé lors du premier examen prénatal. Si la télétransmission en ligne n’est pas possible, le professionnel de santé vous remettra une déclaration de grossesse sous forme papier.
Vous devrez compléter les informations et transmettre un volet à votre CPAM et les deux autres à votre CAF.
Il est également recommandé de s’inscrire dans une maternité dès la confirmation de la grossesse, surtout dans les grandes villes comme Paris. Que ce soit une maternité privée ou publique, si elle est conventionnée, les frais seront pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale.
N’oubliez pas de vous renseigner sur les remboursements des dépenses de santé liées à la grossesse et les examens médicaux obligatoires via le site de l’assurance maladie.
Si vous êtes en couple non marié, il est important d’évoquer la reconnaissance de l’enfant par le père pendant la grossesse et de prévoir cette démarche si nécessaire.
De plus, si les futurs parents ne sont pas mariés, ils doivent décider du nom de famille de l’enfant, qu’il s’agisse du nom de la mère, du père ou d’un double nom. Enfin, renseignez-vous auprès de la CAF et de la MSA sur vos droits et les primes disponibles en fin de grossesse pour vous préparer à l’arrivée de votre enfant.
Déclaration de sa grossesse à son employeur
Lorsque vous êtes enceinte, il est important d’informer votre employeur de votre grossesse pour bénéficier des aménagements prévus pour les femmes enceintes, tels que les réductions d’horaires ou les autorisations d’absence. Cette déclaration n’est pas obligatoire, mais elle est nécessaire pour pouvoir profiter de ces avantages.
Vous pouvez faire cette déclaration à tout moment, verbalement ou par écrit. N’oubliez pas de fournir un certificat médical justifiant votre état de grossesse.
Par ailleurs, renseignez-vous sur la durée du congé maternité, qui dépend du nombre d’enfants à charge, et sur les indemnités auxquelles vous avez droit. N’oubliez pas de vous informer également sur le congé paternité.
Dès l’annonce de votre grossesse, il est recommandé de commencer les démarches pour trouver un mode de garde, que ce soit une assistante maternelle ou une crèche. Une inscription précoce vous permettra d’assurer une place adaptée à vos besoins.
Si vous ne souhaitez pas informé votre employeur de votre grossesse, vous ne pourrez pas bénéficier des droits légaux et conventionnels qui vous sont accordés en vertu de la convention collective, de l’accord collectif ou de l’accord de branche ou d’entreprise applicables en droit du travail. Ces dispositions définissent les droits et les obligations tant de l’employeur que du salarié.
Changement d’alimentation si j’apprends que que suis enceinte
Au moment de découvrir une grossesse, il est important d’adapter son alimentation pour répondre aux besoins spécifiques de la période de gestation. Contrairement à une croyance répandue, il n’est pas nécessaire de manger davantage, mais plutôt de privilégier une alimentation équilibrée et de qualité pour favoriser les apports nutritionnels essentiels. Une femme en bonne santé peut généralement couvrir tous ses besoins nutritionnels pendant la grossesse en suivant une alimentation variée.
Il est recommandé d’augmenter la consommation de certains nutriments, tels que le fer (présent principalement dans la viande) dont les besoins doublent, et la vitamine B9 qui augmente de 30%.
Cependant, il n’est pas nécessaire de prendre systématiquement des suppléments vitaminiques, à moins que le médecin ne le recommande en cas de carence spécifique. En revanche, il est essentiel de bien équilibrer le traitement des affections préexistantes, comme le diabète, l’hypo ou l’hyperthyroïdie, afin de minimiser les risques pour le bébé à naître.
Il convient de souligner qu’aucune restriction alimentaire visant à prévenir les allergies alimentaires ne doit être entreprise, car cela pourrait en réalité augmenter le risque d’allergie.
Par ailleurs, certains aliments sont à éviter pendant la grossesse, tels que l’alcool, les poissons et fruits de mer crus ou insuffisamment cuits en raison des risques de toxoplasmose, les aliments contenant des œufs crus ou partiellement cuits, les produits laitiers et jus non pasteurisés, ainsi que les germes crus.
D’autres aliments peuvent être consommés, mais avec modération, tels que les produits sucrés, les matières grasses ajoutées, le sel (en quantité réduite et préférablement du sel iodé), les boissons excitantes comme le café et le thé, ainsi que les boissons contenant des édulcorants.
Il est essentiel de veiller à son alimentation pendant la grossesse afin de favoriser le bon déroulement de celle-ci et de limiter les risques potentiels. En cas de doute ou de questions spécifiques, il est recommandé de consulter un médecin pour obtenir des conseils adaptés à chaque situation.